Les années 50 furent la période la plus intense. Les jeunes gens eurent le bonheur de fréquenter le Rayon et/ou la LSM, et leur parents aussi. Il ne faut pas oublier les aînés qui encadraient les ados, ceux de 11 à 13 ans, ainsi que les cheftaines qui s’occupaient des plus petits en-dessous de 11 ans. Emportés par les beaux jours enfin revenus, les camps de printemps commencèrent au lendemain de la guerre.
Les saisons se succédaient avec leur lot d’évènements. Citons le patronage du jeudi, les kermesses annuelles et les colonies de vacances dans des régions variées. Aussi, de nombreux sports sont pratiqués, depuis les poussins jusqu’aux adultes, et même des vétérans. Durant cette périodes les anciens se marièrent, mais ne voulurent pas rompre avec le Rayon. Par conséquent, il se créa une branche supplémentaire : les ménages (ou les jeunes ménages), qui continuèrent à participer activement aux manifestations du Rayon. Dans les années 1956 à 1958, le Rayon d’une part, et la Paroisse de l’autre, firent l’acquisition de lieux fixes de vacances. Ce fut Salornay (71) pour la paroisse qui accueillait les moins de 14 ans. Cognin (73) pour les 14 ans et également les ménages et leurs enfants dans la maison familiale du château du Forezan.
La providence à Cognin
En 1956, PG et l’abbé Messager sillonnent les routes de France afin de trouver un lieu pour remplacer Toulvern. Les jeunes gens devenant adultes, et souhaitant toujours fréquenter le Rayon, il fallait désormais accueillir des familles entières. Il était alors impératif aux yeux de ces hommes que ce soit un château. Ils voulaient un grand terrain disposant d’une arrivée d’eau naturelle, comme un ruisseau. Ils parcourent la région lyonnaise en 2CV et décident de descendre vers Grenoble. Cependant, la fin de journée est proche et il faut s’arrêter en chemin pour se restaurer. Ce qu’ils qualifieront de Providence s’accomplit : le destin les mena à Cognin ! Ils découvrent le château du Forezan, d’origine supposée Louis XV, et rénové dans un style italien. Tout ce qu’ils avaient rêvé est là. Ils se portent acquéreurs, via une SCI, à laquelle participent des actionnaires (principalement les foyers en attente d’une destination de vacances), Pierre Grach lui-même et l’Office départemental des centres de vacances et de loisirs. La première année, de grands travaux sont entrepris et les foyers ne seront conviés que l’année suivante, en 1957. C’est le début d’une période des plus marquantes pour toute la génération du baby-boom fréquentant le Rayon.
Ciné – club du Rayon
- 1951
Nous vous présentons un film 16 mm de 1951, réparti en 4 séquences.
- 1956
Voici les deux parties du film des vacances 1956.
Qui était là ?
François ANCEL | Guy EYRAULT | Bernard LUZINIER |
Michel BARRIE | Claude AYON | André FROGE |
Henri MARGHIERI | Jacques BOSQUET | Michel BOSSU |
Jean-Claude GARDON | Eric MARGHIERI | Gustave BRÛLIN |
Daniel BOURDIN | Jean GASCOU | Guy MORVANT |
Jean-Claude BUGES | Jean-Pierre BRAYER | Bernard HENRY |
Gérard VALLEE | Jean-R. DELERINS | Claude BRULIN |
Alain IUNDT | Michel VALLEE | Jean-Claude HERAULT |
Claude CONFAIS | Louis JUHEL | Marc WINKEL |
Marc GIRAULT | Jean DELAPORTE | Alain LHERISSON |
François AUVERT | Bernard PEPIN | Jean GRANDAMME |
Arnaud DELFIN | Pierre LHERISSON | André CONFAIS |
Alain DUJONCQUOY | Jacques LIBEROS | Jean-Paul AUVERT |
François GASCOU | Gérard LAFOSSE | Jacques LANGLET |
Claude LAVALLEE | Jacques LHERISSON | Gérard LIBEROS |
Claude MENARD | Clifford REVOIR | Jean-Marie LUZINIER |
Bernard PINCHAUX | Philippe TRAPET | Jean-Claude MACRAIGNE |
Alain POIRIER | Claude ZENDER | Jean-Michel MARGHIERI |
Marcel REGAUDIE | Noël ZENDER | Claude CHAURANG |