- Les origines 1891-1902
- Naissance du patronage 1903-1938
- Le Rayon face à la guerre 1939-1945
- Le rayonnement 1946-1950
- D’amicale à fraternité 1950-1980
- Lieux et les activités de 1891 à 1974
- La plaque commémorative des Anciens du Rayon
Les origines
Le premier patronage paroissial de Saint-Mandé date de 1891, la même année que l’accident de train en gare de Saint-Mandé (le 26 juillet). Alors, le curé de la paroisse est l’Abbé Gallin. Nous ne disposons pas d’archives sur les premières années de fonctionnement de ce patronage. Ensuite, en 1903, l’Abbé Bruneau, alors vicaire à la paroisse Notre-Dame de Saint-Mandé, reçoit en don de M. Bernard un terrain et un capital pour construire des locaux abritant des jeunes gens. A cette égard une souscription fut lancée pour compléter les fonds nécessaires à l’édification complète. Ce terrain était situé rue Lacoste, cette rue fut rebaptisée rue de l’abbé Pouchard, en hommage au martyr de ce prêtre aumônier-militaire.
Le bâtiment construit est celui que toutes les générations nées après 1918 ont connu, avec ses différents locaux qui permirent le développement du Rayon, comme :
- Une grande salle d’abord réservée aux spectacles, mais également à diverses manifestations, y compris d’annexe de l’hôpital Bégin durant la Grande Guerre.
- De nombreuses salles de réunions dédiées aux jeunes gens par tranches d’âges, mais pas uniquement, car accueillant également l’enseignement du catéchisme, les entraînements et matchs de ping-pong, les buffets lors des kermesses …
- Deux appartements pour les prêtres de la paroisse, dont celui en charge des jeunes.
- Une grande cour, une aire de jeux avec un préau, un local réservé aux scouts et, bien sûr, la grotte dédiée à la Vierge Marie.
Carte postale représentant un dessin des locaux du Rayon à Saint-Mandé La Grotte de la Vierge dans la cour du Rayon de Saint-Mandé
Naissance du patronage
1903, sur les traces de Marc Sangnier, l’abbé Bruneau, organise le Rayon. En parallèle, il crée la Lorraine de Saint-Mandé, plus connue sous le sigle LSM, dont les premiers statuts datent du 16 décembre 1908, et affiliée à la Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France (FGSPF). Après la guerre, la FGSPF connait un développement important, notamment dans le domaine du basket-ball. Malgré quelques soubresauts, cette Fédération perdurera jusqu’en 1947.
Sur le plan symbolique, le terme « rayon » semble tirer sa source au fait d’éclairer le monde. Les fondateurs voulaient apporter la lumière aux délaissés, en s’inspirant de l’œuvre de Don Bosco. Ce saint italien du XIXème siècle se voua à la protection de la jeunesse par l’apprentissage et le travail. En outre, l’utilisation du mot « Lorraine » répond à un usage assez courant à l’époque. Il était fréquent d’utiliser les noms des territoires perdus, comme un pied-de-nez à l’Allemagne victorieuse en 1870, et surtout en hommage aux soldats vaincus.
Dès l’année 1908 aurait paru le premier bulletin intitulé La vie au Rayon et, le 16 décembre de la même année, est fondée l’association intitulée La Lorraine de Saint-Mandé. Désormais, le siège social est fixé au 4 place Lucien Delahaye à Saint-Mandé (à l’époque dans le département de la Seine).
L’abbé Tremaux emmène des jeunes garçons en colonie de vacances organisées avec la paroisse à partir de 1910. Le Rayon acquiert alors son identité et son utilité propre.
C’est en 1918 que le terrain qui fait l’angle de la rue de la Fraternité (aujourd’hui rue Guynemer) et de la rue Lacoste (aujourd’hui rue de l’Abbé-Pouchard), appartenant aux sœurs de la Sainte-Famille de Bordeaux, est loué à la paroisse qui y installe le patronage des filles.
A partir de 1920, le Rayon connait une intense activité qui ralentira à peine pendant la seconde guerre mondiale et l’occupation.
Le 27 septembre 1921 est créée l’Amicale du Rayon de Saint-Mandé. Définitivement, les locaux deviennent un véritable lieu de vie et se solidifie alors un socle social indestructible.
Dans le courant de l’année 1925, la Société « La Fraternité » acquiert le terrain compris entre la rue de la République (aujourd’hui avenue du Général de Gaulle), la rue Sacrot et la rue de l’Egalité (aujourd’hui place Lucien Delahaye). De nos jours, il accueille le centre paroissial, les logements des prêtres et, accessoirement, le siège de notre Amicale.
En 1926, le patronage des jeunes gens passe sous la responsabilité de l’abbé Tremaux qui, dès 1931, organise les colonies de vacances à Blainville dans la Manche (50). Au même moment est abandonné le presbytère situé Grande rue, aujourd’hui rue Jeanne d’Arc, pour permettre la construction de la poste actuelle.
Soudain, en 1932, l’abbé Tremaux, vicaire de la paroisse et en charge du patronage, est muté à la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin. Avec confiance, il appelle Pierre Grach pour reprendre les rênes du Rayon.
Pierre GRACH, né à Saint-Mandé le 26 janvier 1898, dessinateur publicitaire, qui avait vu partir les jeunes gens de son âge pour les combats de la grande guerre, se dévouait auprès du patronage Saint-Hippolyte à Paris. Ainsi, tout naturellement, il accepta cette charge qu’il assura, jusqu’au bout, pendant cinquante ans. Il est décédé le 18 mars 1987 dans sa quatre-vingt-dixième année.
Ce cher PG qui, pendant des années et des années, fut non seulement un infatigable animateur mais aussi surtout un guide pour beaucoup d’entre nous. Il citait sans cesse ces paroles de Saint Jean l’évangéliste : «Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres » et qui ajoutait : « Ainsi, les chaînes d’amis que vous avez été autrefois prendront un sens qui prolongera et donnera plus de raison au Sauveur de nous réunir tous dans la joie parfaite ».
Dans un texte paru dans un numéro de « La vie au Rayon » de fin 1968, PG se retourne sur la période écoulée entre 1918 et 1968. Notamment sur le sacrifice des garçons, lors des deux conflits mondiaux, dont certains furent fauchés très jeunes, et d’autres blessés ou traumatisés, au renoncement aux enfants qu’ils portaient en puissance.
Pour plus d’informations sur Pierre Grach, visitez notre page dédiée :
A cette époque, les colonies les plus marquantes étaient organisées à Blainville, dans la Manche (50). Elles perdureront jusqu’en 1939. Nombre d’anciens, dont les noms sonnent encore en nos mémoires, y ont participé.
Retrouvez plus de détails sur la page :
Le Rayon face à la guerre
Enfin ! En 1945, reprises des colonies de vacances avec le camp de Langogne en Lozère (48), à la jonction de 3 départements : Lozère, Ardèche, et Haute-Loire. Les colons verront, avec joie, arriver les frères Lasnier, Jean et Paul (le prêtre), de retour de camps de prisonniers. Malheureusement, Paul ne survécut pas aux séquelles des privations endurées en captivité. Dès lors, Jean ressentit qu’il devait prendre sa place et c’est ainsi qu’il entra en 1946 au grand séminaire d’Issy. Mais il continua, à chaque occasion, de participer aux activités du Rayon. Il fît venir les jeunes de la paroisse Saint Eloi du XIIème arrondissement au sein du Rayon et ils partagèrent activités et vacances.
Retrouvez ici l’hommage par Pierre Bonnefond :
Les colons iront camper, pendant leur séjour, dans la propriété du docteur Prunier, médecin bien connu des anciens saint-mandéens. Petit-à-petit, ce fût la reprise aussi des activités sportives, qui comprenaient :
- Le basket, bien sûr, avec de nombreuses équipes depuis les poussins jusqu’aux seniors.
- Le ping-pong, comprenant plusieurs équipes des ados aux seniors.
- Le judo et son emblématique entraineur : Michel Cholet
- L’athlétisme, qui reprenait juste après la fin du championnat de basket-ball, et qui voyait les jeunes gens aller en vélo sur les différents stades de la région comme Viry-Châtillon, la Croix-de-Berny, et tant d’autres. Ils étaient soutenus par les plus grands comme Roger Daubié, sprinter, footballeur, et pratiquant bien d’autres activités sportives dans lesquelles il excellait.
- Mais également le cyclotourisme et plus encore…
Le rayonnement
Le 7 avril 1946, après une préparation minutieuse et à l’occasion du passage à Saint-Mandé de Notre-Dame de Boulogne, les jeunes du Rayon accomplissent leur vœu et consacrent solennellement l’œuvre à la Très Sainte-Vierge. Suivent les colonies de 1946 : pour les plus jeunes, Saint-Pierre et Saint-Georges, ce fut Mayenne, dans le département de la Mayenne (53), sous la houlette de Claire Rodien, aidée de Suzanne Lasnier. D’autres cheftaines sont sur place pour les Saint-Pierre, ainsi que de Jean Lasnier, l’un de ses frères, pour les Saint-Georges. Pour le plus grands, Saint-Jean et Saint-Paul, ce fut Saint Gilles-Croix de Vie, dans le département de la Vendée (85).
A partir de 1947, le Rayon – Cité des Jeunes, outre les patronages du jeudi et les colonies de vacances, commença à organiser les kermesses et représentations théâtrales qui firent, entre autres, la renommée du Rayon bien au-delà de la paroisse.
Depuis 1908, la vie du Rayon fut rythmée par des évènements et des fêtes. En voici le récapitulatif :
Séances et kermessses
Année | Thème | Date | Remarques |
---|---|---|---|
1929 | Jeanne d'Arc | 05/05/ et 08/05 | Gala à l'occasion du cinquième centenaire des victoires de Jeanne d'Arc. 50 acteurs, 35 choristes, 40 musiciens, dont Germaine Gachet et Marie Galichet de la comédie Française |
1946 | Souvenir/Consécration à la Vierge | 07/04/1946 | |
1948 | Groupe d'hommes chantant : "Le Général Castagnetas" et participation de Robert Lamoureux | ||
1952 | Passant par Paris | ||
1953 | Tout le monde descend | ||
1954 | La vie de château | ||
1955 | A tout bout de chants | ||
1956 | Télé Rayon | ||
1957 | Un monde de progrès | ||
1958 | Drames à tics | ||
1959 | Sous le signe du cinquantenaire | ||
1960 | Voyage de noces en Italie | ||
1961 | Rayon cosmique | ||
1962 | L'Espagne qu Rayon | ||
1963 | L'Angleterre au Rayon | ||
1964 | Joyeux Tyrol | ||
1965 | Visite de l'Oncle Sam | ||
1966 | LA Russie au Rayon | ||
1967 | Les îles lointaines | 3, 4, 6 et10 juin | |
1968 | La revue de Saint-Mandé | ||
1969 | Paris notre banlieue | 07, 08, 10 et 14 juin | Marché le 14, kermesse et diner-concert le 15 |
1970 | Allez France | ||
1971 | Europea | 20, 23, 27, 28 mars | Par les garçons du Rayon |
1972 | C'est le Perou | 10, 11, 17 et 18 juin | |
1973 | Grande fête de l'amitié | 16 , 17, 23 et 24 juin | Bal le 20 juin |
1974 | Festival de jazz | Arrêt de l'orchestre des "Rainbows" |
En 1947, les colonies de vacances auront lieu pour les plus jeunes, Saint-Pierre et Saint Georges, et pour les plus grands, Saint-Jean et Saint-Paul à Ambazac, dans le département de la Haute-Vienne (87). Egalement, c’est à ce moment que disparait la FGSPF et que se crée la Fédération Sportive de France (FSF), que nous avons connue jusqu’en 1968.
Encore du changement en 1948, les colonies de vacances auront lieux pour les plus jeunes à Brasparts dans le département du Finistère (29), et pour les plus grands à Hauteville-sur-mer dans le département de la Manche (50). Cette année-là, une séance sur la scène du Rayon accueillera Robert Lamoureux qui commençait une grande carrière artistique.
Retrouvez notre page dédiée à un célèbre jeune garçon du Rayon :
Les colonies de vacances de 1949 auront lieu pour les Saint-Pierre et Saint-Georges à Granville dans le département de la Manche (50), et pour les Saint-Jean et Saint-Paul à Saint-Nic-Pentrez dans le département du Finistère (29).
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D’amicale à fraternité
La nouvelle décennie s’inaugure par les colonies de vacances à Hauteville dans la Manche pour les plus jeunes, et à Saint-Lunaire en Ille-et-Villaine (35) pour les plus grands. L’abbé Guilloineau a remplacé l’abbé Bertrand.
Le 29 juin 1951, Jean Lasnier est ordonné prêtre, cérémonie à laquelle assistèrent des jeunes du Rayon. C’est également la première année de colonie de vacances pour les plus grands à Toulvern, près de Baden, commune du Morbihan (56). Dans un manoir appartenant à la famille du Comte de Sèze, ils dominent l’étang de Toulvern. Ce lieu de vacances restera, jusqu’en 1955, celui des plus grands. Pendant ce temps, les plus jeunes étaient en vacances à Saint-Laurent-sur-Sèvres en Vendée (85).
Le thème de la séance théâtrale de 1952 au profit des œuvres du Rayon est En passant par Paris. La colonie de vacances pour les plus jeunes sera cette année-là Plougonven dans le département du Finistère (29). Jean Lasnier, qui a été nommé à la paroisse Saint-Eloi, rue de Reuilly à Paris 12ème, rejoint pour les vacances Toulvern avec quelques garçons. Naturellement, c’est le début d’une relation privilégié avec les garçons de cette paroisse, qui pour la plupart des joueurs de basket, rejoindront la LSM lorsque la rénovation du quartier Saint-Eloi fera disparaître leur terrain de sport.
La colonie de vacances de 1953 des Saint Pierre et Saint Georges est, cette année-là, à Monistrol-sur-Loire dans le département de la Loire (43). Pour les Saint Paul et Saint Jean, il résident à Toulvern pour la troisième année.
1954 marque la fin de la guerre en Indochine et le début de celle d’Algérie, qui verra de nombreux jeunes gens du Rayon appelés sous les drapeaux. Certain écrirons à l’Amicale des message publiés dans La Vie au Rayon. Néanmoins, les festivités continuent, notamment lors de la séance théâtrale La vie de château. La colonie de vacances des plus jeunes est à Saint-Gengoux dans le département de la Saône-et-Loire (71). Pour les plus grands, c’est la quatrième année à Toulvern. Les colonies sont organisées aux mêmes endroits en 1955. A noter que les séjours à Toulvern tirent alors leur révérence. Cela marque le début d’une quête du lieu idéal pour PG.
Année de transition, 1956 voit la colonie de vacances des Saint Pierre et Saint Georges se prolonger à Saint-Gengoux et, pour les Saint Jean et Saint Paul, ce sera Noble ou, plus exactement, Ciry-le-Noble, dans le département de la Saône-et-Loire (71). Cette année envoie Pierre Grach et l’Abbé Messager sillonner les routes à la recherche d’un lieu pouvant accueillir les jeunes gens et les premiers ménages. Après bien des déceptions, ils abordent Cognin et le château du Forezan, qui deviendra ce lieu de vacances des jeunes ados et des ménages.
1957, c’est la dernière colonie de vacances des plus jeunes à Saint-Gengoux. C’est également la dernière colo avec l’Abbé Messager. Pour les plus grands débute une longue série de séjours au château du Forezan à Cognin dans le département de la Savoie (73). Cette année-là, la paroisse fait l’acquisition de la propriété de Salornay-sur-Guye dans le département de la Saône-et-Loire (71). Elle sera revendue en 1978.
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A partir de 1958 et jusqu’à l’arrêt du Rayon, les années seront ponctuées par de nombreux rendez-vous. Aux premiers beaux jours s’organisent les camps de printemps, la kermesse et les spectacles en juin. Ensuite, démarrent les colos à Salornay-sur-Guye, pour les plus jeunes, avec l’encadrement des cheftaines pour les Saint Pierre, et des grands ados et jeunes adultes pour les Saint-Georges. Même engouement observé au château du Forezan pour les Saint-Jean et les Saint-Paul, sous la houlette de PG et Maurice Herault, aidés par quelques grands. Enfin, des séjours d’hiver et de Pâques à Cognin, pour les plus grands, permettent des activités de neige.
Les jeunes ménages, de leur côté, seront de plus en plus nombreux et organiseront des jeux inter-générations. Ensuite leurs jeunes enfants heureux dans cette communauté fraternelle, auront à cœur de se retrouver adultes et créeront pour cela une amicale en 2009 : Les Années Cognin. En 2014, cette amicale, tout en gardant sa spécificité, a rejoint celle des Anciens du Rayon et de la LSM pour mettre en commun leurs effectifs, l’organisation du repas annuel et l’enrichissement du site internet, afin que ce dernier vive le plus longtemps possible.
Entretenir et perpétuer la mémoire de cette maison : LE RAYON.
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Les colonies de 1891 à 1980
Ce tableau présente les différents lieux des colonies du Rayon, ainsi que leurs encadrants :
Colonies du Rayon
Année | Groupe de colons | Ville / Département | Responsables | Encadrants |
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1891 | Création du 1er patronage de garçon | Abbé Gallin | ||
1910 | 1ère colonie de garçons en association avec la paroisse Sainte Anne de Maison Blanche PARIS XIII | Abbé Bruneau | ||
1925 | Abbé Pouchard | |||
1926 | Abbé Tremaux | |||
1927 | Abbé Tremaux | |||
1928 | Abbé Tremaux | |||
1929 | Abbé Tremaux | |||
1930 | Abbé Tremaux | |||
1931 | Adolescents | Blainville (50) | Abbé Tremaux | |
1932 | Blainville (50) | Abbé OUVRARD | Jean LASNIER Pierre GRACH |
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1933 | Blainville (50) | Abbé OUVRARD | Jean LASNIER Pierre GRACH |
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1934 | Blainville (50) | Abbé OUVRARD | Jean LASNIER Pierre GRACH |
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1935 | Blainville (50) | Abbé OUVRARD | Jean LASNIER Pierre GRACH |
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1936 | Abbé OUVRARD | Jean LASNIER Pierre GRACH |
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1937 | Blainville (50) | Abbé OUVRARD | Jean LASNIER Pierre GRACH |
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1938 | Blainville (50) | Abbé OUVRARD et Abbé EMMANUELLI Pierre GRACH | Jean LASNIER | |
1939 | Blainville (50) | Abbé OUVRARD et Abbé EMMANUELLI Pierre GRACH | Jean Lasnier | |
1940 | Pas de colonie de vacances | Abbé OUVRARD et Abbé EMMANUELLI Pierre GRACH | ||
1941 | LA FERTE MACE (61) | Abbé BERTRAND Pierre GRACH | Roland LEBAS, Georges BEDOS, Pierre BONNEFOND |
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1942 | LA FERTE MACE (61) | Abbé BERTRAND Pierre GRACH | ||
1943 | LA FERTE MACE (61) | Abbé BERTRAND Pierre GRACH | ||
1944 | Pas de colonie de vacances | Abbé BERTRAND Pierre GRACH | ||
1945 | Saint-Pierre / Saint-Georges | LANGOGNE (48) | Abbé BERTRAND | |
1945 | Saint-Jean / Saint-Paul | LANGOGNE (48) | Pierre GRACH Maurice HERAULT | |
1946 | Saint-Pierre / Saint-Georges | MAYENNE (53) | Abbé BERTRAND | Claire RODIEN, Suzanne LASNIEr, Jean LASNIER |
1946 | Saint-Jean / Saint-Paul | SAINT-GILLES CROIX de VIE (85) | Pierre GRACH Maurice HERAULT | |
1947 | Saint-Pierre / Saint-Georges | AMBAZAC (87) | Abbé BERTRAND | Claire RODIEN, Geneviève BRAIDY |
1947 | Saint-Jean / Saint-Paul | AMBAZAC (87) | Pierre GRACH Maurice HERAULT | Jean LASNIER, Michel et Jean BRADY Georges BOUCAU (et Paul ?) |
1948 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Brasparts (29) | Abbé BERTRAND | Claire RODIEN, Michel RICHEMONt |
1948 | Saint-Jean / Saint-Paul | Hauteville-sur-mer (50) | Pierre Grach Maurice Herault | Jean LASNIER Paul BOUCAU, Jacques Marc MARGHIERI BONNEFOND, Emile BOUCHER, Jean BRAIDY, Pierre CROCHOT, Jean MANSIAUX |
1949 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Granville (50) | Abbé BERTRAND | Claire RODIEN, Anne-Marie et Françoise BURGUIERE |
1949 | Saint-Jean / Saint-Paul | PENTREZ SAINT-NIC (29) | Pierre Grach Maurice Herault | |
1950 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Hauteville-sur-mer (50) | Abbé Guilloineau | Michel RICHEMONT, Emile BOUCHER |
1950 | Saint-Jean / Saint-Paul | SAINT-LUNAIRE (35) | Pierre GRACH Maurice HERAULT | |
1951 | Saint-Pierre / Saint-Georges | SAINT LAURENT sur SEVRE (85) | Abbé Guilloineau | Claire RODIEN, Françoise et Anne-Marie BURGUIERE, Nicole AYON, Nicole DAUBIE, Marc CARPENTIER, Gabriel STEINMETZ |
1951 | Saint-Jean / Saint-Paul | Toulvern (56) | Pierre GRACH Maurice HERAULT | |
1952 | Saint-Pierre / Saint-Georges | PLOUGONVEN (29) | Abbé Guilloineau | Claire RODIEN, Nicole AYON, Françoise et Anne-Marie BURGUIERE, Christiane COURSOL, Monique IUNDT, Nicole DAUBIE, Pierre AMICEL, Jacques BRAIDY, Jean STEINMETZ, Jacques LUCAS, Yves CHENEL |
1952 | Saint-Jean / Saint-Paul | Toulvern (56) | Pierre Grach | |
1953 | Saint-Pierre / Saint-Georges | MONISTROL S/LOIRE (43) | Abbé Guilloineau | Anne-Marie BURGUIERE, Nicole AYON, Nicole DAUBIE, Geneviève TROUSSEAU, Monique IUNDT, Françoise PRIMARD,…. Yves CHENEL, Pierre AMICEL, Gilbert VERGELY, Gilles THIBAUT, Jean VAN WAERBEKE, Jacques BRAIDY, Jacques LUCAS |
1953 | Saint-Jean / Saint-Paul | Toulvern (56) | Pierre Grach | Michel RICHEMONT |
1954 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Saint-Gengoux (71) | Abbé Messager | Nicole AYON, Françoise PRIMARD, Monique IUNDT |
1954 | Saint-Jean / Saint-Paul | Toulvern (56) | Pierre Grach | Michel RICHEMONT |
1955 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Saint-Gengoux (71) | Abbé Messager | |
1955 | Saint-Jean / Saint-Paul | Toulvern (56) | Pierre Grach | |
1956 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Saint-Gengoux (71) | Abbé Messager | |
1956 | Saint-Jean / Saint-Paul | Ciry-Le-Noble (71) | Pierre Grach | |
1957 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Saint-Gengoux (71) | Abbé Messager | |
1957 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1958 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Normand | |
1958 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1959 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Normand | |
1959 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1960 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Normand | |
1960 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1961 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Normand | Claude Henry |
1961 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1962 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Normand | |
1962 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | Louis Laget |
1963 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Normand | |
1963 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1964 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Morris | |
1964 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1965 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Morris | |
1965 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1966 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Morris | |
1966 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1967 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Masselin | |
1967 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1968 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Masselin | |
1968 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1969 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Masselin | |
1969 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1970 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Masselin | |
1970 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1971 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Masselin | Pierre Berthe, Denis Laurens |
1971 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1972 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Masselin | |
1972 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1973 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Masselin | |
1973 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach | |
1974 | Saint-Pierre / Saint-Georges | Salornay-sur-Guye (71) | Abbé Masselin | |
1974 | Saint-Jean / Saint-Paul | Cognin (73) | Pierre Grach |
La plaque commémorative des Anciens du Rayon
Discours du 5 novembre 2006
Le 5 novembre 2006, à l’angle de la rue Guynemer et de la rue de l’Abbé-Pouchard :
« Monsieur le Député-Maire,
Monsieur l’Adjoint au Maire, chargé de la Culture,
Vous tous chers Amis et Anciens du Rayon.
Tout d’abord un grand merci à vous Monsieur le Député-Maire qui avez bien voulu accueillir favorablement notre projet de cette plaque commémorative, puis surtout de nous permettre de la réaliser. Merci pour l’aide précieuse des Services techniques de la Municipalité et merci encore pour l’appui financier. Merci à toi aussi Guy Montagnon, notre ami, ancien du Rayon qui en tant qu’adjoint au Maire chargé de la Culture a suivi ce dossier du début jusqu’à sa réalisation. Nos remerciements vont également à Madame la Directrice de l’école Notre-Dame qui a bien voulu accepter que le mur de son école accueille notre plaque.
Le Rayon de Saint-Mandé est l’émanation d’un patronage catholique fondé en 1891 dans le cadre de la paroisse Notre-Dame-de-Saint-Mandé. C’est en 1903, il y a plus d’un siècle, que grâce au don du terrain et à un legs important d’un riche paroissien, augmenté d’une souscription paroissiale, que furent construits, en cet emplacement, les locaux qui permirent le développement du Rayon. Rappelons qu’il y avait là une grande salle d’abord réservée au spectacle, puis à diverses manifestations, de nombreuses salles de réunion, c’est dans l’une d’elles qu’était enseigné le catéchisme aux garçons, également deux appartements pour des prêtres de la paroisse. Une grande cour, aire de jeux, et un terrain de basket indispensable à tout » patro « , complétèrent ces installations. On peut rappeler que la grande salle abrita pendant la guerre de 1914-1918 un hôpital auxiliaire.
A partir de 1920, le Rayon connut une intense activité que la Seconde guerre mondiale et l’Occupation ne ralentirent pas. Citons le patronage du jeudi, les cercles d’études du mercredi pour les jeunes, pour les adolescents et les adultes, les colonies et les camps de vacances, les représentations théâtrales, les jeux scéniques, orchestre, chorale, marionnettes et aussi maison familiale pour les Foyers du Rayon.
Parallèlement, la Lorraine de Saint-Mandé, connue sous le sigle de la LSM,
créée elle aussi en 1903, initialement Société de gymnastique, organise et anime les activités sportives : le basket-ball ( bien sur ! ), mais aussi l’athlétisme, le tennis de table, le judo, la petite aviation, le cyclo-tourisme. Les résultats et les performances ont été loin d’être négligeables et la Lorraine a toujours été respectée et invitée dans de nombreux challenges.
Les temps étant ce qu’ils sont, les modes et les esprits ainsi que
l’environnement évoluent et tout change. Le Rayon de Saint-Mandé périclite dans les années 1970 et ses activités diminuent petit-à-petit et elles cessèrent définitivement avec la disparition des locaux, détruits en 1982, pour donner place à l’ensemble que nous voyons aujourd’hui. La Lorraine, quant à elle, continue toujours ses activités et c’est très bien !
Si je dis Blainville, ou La Ferté-Macé, ou Toulvem, ou Cognin, ou Sallornay, ou bien sûr d’autres lieux encore, que de souvenirs remontent dans nos têtes du plus profond de nos cœurs ! Et je voudrais dire maintenant que, si toutes ces activités que j’ai évoquées ont été possibles et réalisées, c’est qu’il y avait au Rayon un esprit d’amitié et de fraternité; c’est que l’on y rencontrait des amis parmi les anciens comme parmi les plus jeunes ; c’est que cet esprit chrétien, il faut bien le dire, ne rejetait personne et permettait à chacun de s’épanouir joyeusement, sereinement et sainement, et c’est pour cela que notre Amicale des Anciens existe et continuera à maintenir le plus longtemps possible cet esprit.
Pour terminer, comment ne pas évoquer la mémoire de Pierre Grach, notre cher P.G., qui pendant des années et des années fut non seulement un infatigable animateur mais aussi et surtout un guide pour beaucoup d’entre nous et qui citait sans cesse ces paroles de saint Jean l’Evangéliste: « Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres. » et qui ajoutait : « Ainsi les chaînes d’amis que vous avez été autrefois prendront un sens qui les prolongera et donnera plus de raisons au Sauveur de nous réunir tous dans la joie parfaite. » Dans la joie parfaite où nous a précédés maintenant une importante cohorte d’ Anciens disparus.
C’est pour que cette mémoire reste vivante pour les gens qui passeront ici que nous avons voulu cette plaque, témoignage de ce qui reste à jamais gravé dans nos cœurs. »
Pierre Bonnefond,
Président de l’Amicale des
Anciens du Rayon et de la Lorraine de Saint-Mandé
Le sigle qui orne cette plaque commémorative a été créé en 1937 par Pierre Grach pour illustrer l’annonce d’un spectacle donné par les jeunes du Rayon et intitulé JEUNESSE 37, spectacle qui eut alors un énorme succès et qui fut joué à plusieurs reprises dans la grande salle du Rayon. Nous l’avons adopté pour être l’emblème de notre Amicale des Anciens.
Les locaux historiques du rayon aujourd’hui
En 1986, le bâtiment originel a été détruit afin d’étendre l’école Notre Dame de Saint-Mandé.